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Les effets du soleil sur la peau sous-estimés

La protection solaire est aujourd’hui un vrai enjeu de santé publique : chaque année dans le monde, de nombreux cancers de la peau sont détectés du fait d’expositions excessives aux rayonnements solaires. Par ailleurs, l’exposition solaire est reconnue comme un facteur de vieillissement prématuré de la peau ainsi que d’autres pathologies dermatologiques. Afin de mieux comprendre les habitudes solaires de la population, La Roche-Posay vient de mener avec Ipsos une étude épidémiologique de grande ampleur auprès de 17 000 personnes, dans 17 pays.

L’étude a été présentée en avant-première à Boston dans la session « late breaking news » du Congrès Annuel de Dermatologie de l’AAD (American Academy of Dermatology) 2022.

De mauvaises habitudes et idées reçues qui ont la peau dure

Quelque 88 % des répondants n’utilisent pas systématiquement de mesures de protection lors de leur exposition au soleil, et 15 % n’utilisent jamais de crème solaire. Près de la moitié des répondants ne pensent pas que les crèmes solaires protègent efficacement du cancer de la peau (50 %) et même des coups de soleil (40 %).

Cette protection insuffisante serait en grande partie liée à des idées reçues ou une méconnaissance des rayonnements du soleil, selon lesquelles :

  • Il ne serait pas utile de se protéger par temps nuageux ou pendant l’hiver. Ainsi, 77 % des répondants à l’échelle mondiale ont déclaré ne pas se protéger du soleil tout au long de l’année, mais seulement lors des journées chaudes et/ou leurs vacances ;
  • Les personnes déjà bronzées auraient moins voire plus du tout besoin de se protéger (selon 44 % des répondants) ;
  • Il ne serait pas indispensable de renouveler l’application d’une protection solaire. Seuls 26 % des répondants l’appliqueraient régulièrement, c’est-à-dire a minima toutes les deux heures.

De plus, seuls 12 % des répondants au total, et 19 % des personnes de phototype 1 (peau très blanche et très sensible, cheveux et yeux clairs), utilisent toutes les protections nécessaires lors de leur exposition au soleil. Outre la crème solaire, cela concerne : le fait d’essayer de rester à l’ombre (77 % des répondants), d’éviter de s’exposer entre midi et 16h (66 %), de porter des lunettes de soleil avec filtres UV (56 %), de se couvrir la tête (55 %) ou encore de porter des vêtements protecteurs (44 %).

Selon le Pr Thierry Passeron, dermatologue à Nice, France : « Cette grande étude épidémiologique menée à l’échelle internationale était indispensable pour mieux comprendre les habitudes de photoprotection des populations. Elle démontre un vrai besoin d’éducation, tant au sein de la population générale que des populations dites « à risque », qui même si elles se protègent mieux, ont des connaissances limitées sur les risques du rayonnement solaire. Cette étude menée par La Roche-Posay démontre notamment que 61 % des répondants méconnaissent les différences entre les UVA et UVB ! »

Une protection solaire insuffisante renforcée par des standards de beauté et une certaine addiction au soleil

Le retour des beaux jours signe aussi le retour des mauvaises habitudes en matière de protection solaire. Celles-ci ont pu être favorisées par les nombreuses communications sur les risques de carence en vitamine D. En effet, 87 % des répondants affirment que l’exposition au soleil leur permet de synthétiser de la vitamine D et 82 % d’entre eux que l’exposition solaire leur donne de l’énergie.

En cause également, les standards de beauté : 72 % de la population mondiale revendique le fait qu’une peau bronzée est attrayante, 64 % qu’elle donne l’impression d’être en bonne santé, et 49 % qu’il est inenvisageable de rentrer de vacances sans être bronzé.

Une population mondiale qui sous-estime souvent l’importance de la prévention

Si 88 % des répondants se disent conscients du fait que le soleil peut provoquer des problèmes cutanés et 81 % qu’il accélère le vieillissement de la peau, ils sont pourtant loin d’agir en conséquence.

Alors que l’auto-surveillance de la peau permet la détection précoce d’éventuelles lésions cutanées suspectes, le grand public dispose souvent de connaissances limitées en la matière et ne sait souvent pas dans quel cas consulter un dermatologue. De plus, 76 % des répondants ont déclaré ne pas régulièrement – voire jamais – consulter de dermatologue pour surveiller leurs grains de beauté.

Enfin, 57 % des personnes interrogées disent regretter de ne pas s’être davantage protégées du soleil par le passé, mais de profondes disparités sont à noter :

  • Entre les hommes et les femmes (respectivement 49 % et 65 %) ;
  • Entre les nouvelles et les anciennes générations (62 % des 18-24 ans, 65 % des 25-34 ans contre 47 % pour les plus de 60 ans) ;
  • Entre les profils à risque (présentant un mélanome, des lésions pré-cancéreuses, une allergie au soleil ou un système immunitaire affaibli) et le reste de la population (79 % versus 54 %).

Un enjeu de santé publique croissant

Alors que de nombreux scientifiques alertent sur l’augmentation des cancers d’ici à 2050, persistent de mauvaises habitudes. La Roche Posay estime qu’il faut sensibiliser la population mondiale aux outils de prévention, aux méthodes de protection, et à l’importance de la détection précoce.

« En tant que marque n°1 de dermocosmétiques recommandée par les dermatologues dans le monde, il est de notre devoir de sensibiliser le grand public à la prévention des cancers de la peau et plus largement aux effets néfastes du soleil. Depuis plus de 10 ans, nous menons des études avec des scientifiques du monde entier, contribuons à la formation des professionnels, et proposons des dépistages gratuits dans plus de 30 pays du monde. Cette étude mondiale prouve que notre travail de sensibilisation est loin d’être fini, et nous allons poursuivre nos efforts pour faire reconnaître la protection solaire comme un enjeu majeur de santé publique », a commenté Laetitia Toupet, présidente de La Roche-Posay international.

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